Peut-on encore acheter des cigarettes électroniques en Belgique en 2026 ?

Pierre

12/31/2025

Peut-on encore acheter des cigarettes électroniques en Belgique en 2026 ?
Ce que la réglementation autorise vraiment… et ce qu’elle préfère surveiller du coin de l’œil

En Belgique, on a ce talent bien à nous pour transformer les sujets les plus simples en équilibres délicats — un peu comme garder un vélo parfaitement droit… tout en discutant du sens de circulation avec le cycliste d’à côté. La cigarette électronique n’y échappe évidemment pas.

Elle n’est ni diabolisée avec passion, ni célébrée avec enthousiasme. Elle est… encadrée. Avec cette prudence typiquement belge qui consiste à dire « oui », tout en gardant la main près du frein, au cas où.

La vape, autrefois compagne discrète de certains fumeurs sur les terrasses — ces lieux sacrés où l’on refait le monde plus vite que les lois — est aujourd’hui observée avec une attention soutenue. Presque la même que celle que l’on accorde aux horaires de train : on sait que ça devrait fonctionner, mais on vérifie quand même. Par principe.

Légal, oui. Mais en Belgique, « légal » ne rime jamais vraiment avec « faites comme chez vous ». La nuance est fine, presque élégante, mais absolument fondamentale. Vapoter n’est pas interdit, mais ce n’est pas non plus un geste que l’on affiche fièrement. C’est un peu comme parler trop fort dans un wagon silencieux : aucun article de loi ne l’interdit formellement, mais le regard collectif suffit généralement à rétablir l’ordre.

L’Europe fixe le tempo. La Belgique, fidèle à elle-même, s’occupe du volume… et vérifie ensuite si le bouton n’est pas trop haut.

Nicotine plafonnée, sécurité des produits, conformité technique : le cadre est européen. Mais côté présentation, communication et sobriété générale, la Belgique a clairement décidé de ne pas faire dans l’exubérance. Pas de couleurs qui évoqueraient un rayon confiserie, pas de promesses qui sentiraient le miracle, et surtout pas d’enthousiasme digne d’une publicité diffusée entre deux mi-temps de match international.

Ici, la vape est autorisée, mais elle doit rester sérieuse. Très sérieuse. Presque studieuse.

L’interdiction des cigarettes électroniques jetables a marqué un tournant net. Ces petits objets pratiques ont fini par irriter autant qu’un mauvais tri dans le sac PMC — un sujet qui, en Belgique, peut déclencher des débats étonnamment passionnés.

Trop jetables, trop faciles, trop incompatibles avec un pays où l’on discute recyclage autour d’un café, même si chacun soupçonne que le voisin ne respecte pas toujours parfaitement les consignes. Leur disparition du marché n’a finalement surpris personne. Elle semblait presque inévitable.

Ce qui reste en 2026 ? Des dispositifs rechargeables, durables, et volontairement moins impulsifs. Vapoter demande désormais un minimum d’intention, un petit effort — un peu comme décider de prendre le train : ce n’est pas compliqué, mais il faut quand même regarder les horaires.

Ce n’est pas un hasard. La philosophie est claire : vapoter n’est pas un réflexe, mais un choix. Et en Belgique, on aime bien quand les choix demandent au moins deux minutes de réflexion.

Acheter en ligne reste possible, à condition de respecter des règles strictes. Résultat : les sites belges sérieux ont une tonalité immédiatement reconnaissable. Informative, posée, presque administrative — mais dans le bon sens du terme.

On explique, on contextualise, on vérifie l’âge. Pas de feu d’artifice marketing. Ça avance calmement, sans bruit inutile. Comme une administration qui fonctionne : ce n’est pas spectaculaire, mais tout est à sa place.

En 2026, vapoter en Belgique reste possible, à condition d’en accepter les règles — écrites et non écrites. Pas de raccourcis, pas d’excès, pas d’improvisation.

Ceux qui aiment les cadres clairs, la discrétion et une certaine forme de discipline s’y retrouveront. Les autres devront s’adapter… ou apprendre à apprécier l’art très belge du « oui, mais ».

Et Vapobar dans tout ça ?

Soyons honnêtes : nous ne sommes pas des philosophes de la réglementation, ni des prophètes du marché. Nous sommes simplement un site belge de vape qui essaie de naviguer dans un cadre parfois plus sinueux qu’une piste cyclable un matin de pluie.

Oui, certains produits que l’on trouve aujourd’hui sur le marché — y compris chez nous — appartiennent encore à une phase de transition. Ils répondent à des usages bien réels, tout en évoluant dans un environnement légal qui, lui, ne cesse de se préciser. Faire comme si cette réalité n’existait pas serait peu crédible.

Notre approche est donc volontairement pragmatique : proposer ce qui est autorisé, retirer ce qui ne l’est plus, ajuster ce qui doit l’être. Sans effets de manche, sans promesses grandiloquentes, et certainement sans prétendre avoir une longueur d’avance sur le législateur.

Le catalogue de Vapobar changera, comme changent les règles, comme changent les habitudes. L’idée n’est pas de courir devant la loi, ni de traîner derrière, mais d’avancer à son rythme — ce qui, en Belgique, est déjà tout un programme.